TEPCO a annoncé aujourd'hui avoir détecté une fissure dans le béton du réacteur numéro 2 à Fukushima.

Cette fissure pourrait être à l'origine des récentes radioactivités élevées mesurées au large de la côte nord-est du Japon mais on ignore pour le moment si cette eau provient directement du réacteur.

Les Japonais sont actuellement en train d'injecter du béton pour colmater la fuite, ils devraient avoir fini d'ici demain.

"Nous analysons des échantillons d'eau prélevés sur le site (de la fuite) et en mer et nous ne pourrons répondre avec certitude tant que les résultats n'auront pas été étudiés", a dit Hidehiko Nishiyama, le directeur général adjoint de la NISA (Agence de sûreté nucléaire et industrielle du Japon)

Si c'est bien cette fuite qui est la cause de la hausse de radioactivité en mer, le problème devrait être rapidement réglé.

Le premier ministre Japonais, Naoto Kan est allé au front aujourd'hui.

Alors que sa cote de popularité est en baisse et que la population lui reproche sa piètre gestion de la catastrophe, il a voulu se rendre directement là ou la situation est la plus critique afin de montrer que lui aussi est touché par les évènements.

Il s'est entretenu avec des sinistrés hébergés dans un camp de fortune à Rikuzentakata, une ville de 23.000 habitants dont il ne reste que des ruines et de la boue et a assuré que le gouvernement ne les abandonnera pas et sera avec eux.

Après ça, il s'est rendu dans la zone d'exclusion des 20km autour de la centrale, dans le camp de base ou se trouvent les ingénieurs qui s'efforcent de refroidir les réacteurs. Il a montré par cette action qu'il était lui aussi impliqué et qu'il n'hésiterait pas à faire le nécessaire pour aider la population.