Le président Français, s'est rendu au Japon aujourd'hui.

Depuis le 11 Mars, Nicolas Sarkozy est le seul chef d'Etat à s'être rendu sur place et il monte ainsi dans le coeur des Japonais.

Le premier ministre, Naoto Kan a avoué que la crise que connait le Japon actuellement est la plus grave depuis 1945. De nombreux médias (essentiellement Français) ont utilisés cette expression mais c'est la première fois qu'un représentant de l'Etat Japonais l'affirme.

Il a aussi dit que Nicolas Sarkozy était pour le Japon un variable ami, je le cite : "Quand on vient vous rendre visite alors qu'il pleut fort dehors, vous pouvez considérer votre visiteur comme un véritable ami" (c'est d'ailleurs un célèbre proverbe Japonais)

Du coté de la recherche des morts et des disparus, plus de 11.000 corps ont étés retrouvés et on pense qu'il y a au total plus de 20.000 morts.

Les recherches sont énormément freinées par la quantité de débris et de gravats qui rendent très difficile l'avancée des officiers.

De plus, la zone d'exclusion de 20km autour de la centrale est à la fois difficile d'accès et surtout très inquiétante. La plupart de ceux qui effectuent les recherches ont peur de s'y aventurer. (Et on ne peut vraiment pas les blâmer pour ça, je pense que peu de personnes iraient sans hésiter...)$

Les policiers sont équipés chacun d'un détecteur de radiations et ont ordre de quitter la zone en cas d'alerte, ce qui se produit souvent. Ils ont ainsi dû abandonner l'extraction d'un corps dimanche.

Tous les corps présentant des niveaux de radiations (même faibles) sont confiés à des "décontaminateurs", des hommes portant des combinaisons protectrices qui se chargent de les laver et les décontaminer au maximum.

La crémation pose aussi problème... il s'agit du rituel le plus fréquent au Japon, mais le feu propage les radiations.

Des niveaux de radiation 4.385 fois supérieurs à la limite légale ont aussi été relevés jeudi dans l'eau de mer à 330 mètres du rivage mais cela ne présenterait toujours pas de risque pour la santé humaine, une nappe phréatique aurait aussi été contaminée, présentant des niveaux d'iode 131, 10.000 fois supérieure à la normale à 15 mètres de profondeur sous l'un des six réacteurs de la centrale