Aujourd'hui, voici une actualité du Japon qui peut en surprendre plus d'un : 3 des plus grands groupes de criminels de Tokyo se sont mobilisés pour aider la population d'après Jake Adelstein, reporter spécialiste du crime organisé au Japon

(l'image ci dessus présente le tatouage d'un membre des Yakuzas)

2 heures après le tremblement de terre du 11 mars, la Mafia Japonaise (les Yakuzas) ont ouvert leurs bureaux à la population afin d'aider les victimes.

Ils ont commencés à distribuer de la nourriture, des couvertures et de l'eau aux Japonais. Certains ont même offert asile aux étrangers en séjour au Japon.

Le troisième plus grand groupe de criminalité organisée, Inagawa-kai, a envoyé 25 camions remplis de couches jetables, de nouilles instantanées, de piles, lampes torches, boissons, et autres essentiels pour la vie quotidienne.

Un groupe régional d'Iganawa-kai a en plus pris soin de ne pas mentionner son affiliation au groupe mafieux en déposant des denrées de première nécessité devant la mairie d'une ville dévastée, pour que ses dons ne soient pas rejetés.

Malgré les apparence, les Yakuzas se considèrent souvent comme des justiciers et les citoyens passent avant tout. Ils rackettent les commerçants mais c'est en échange d'une sécurisation du quartier, ils veillent à ce que tout se passe au mieux dans la zone qu'ils contrôlent.

A chaque catastrophe de grande ampleur (on l'a déjà vu à Kobe en 1995) ils sont l'une des forces les plus réactives sur le terrain, souvent plus rapides que la police ou les forces armées et commencent à distribuer des denrées de premières nécessite aux victimes des régions les plus touchées.

Jake Adelstein explique qu'il n'y a presque aucun magasin pillé malgré la crise, pour la simple raison que les Yakuzas se chargent de maintenir l'ordre au Japon et même s'ils pratiquent l'extorsion de fond, la prostitution ou le trafic de drogue ils ne tolèrent pas le vol, "les trois organisations criminelles du pays «ont formé des escouades chargées de patrouiller les rues de leurs territoires et de s'assurer qu'aucun pillage ou vol n'ait lieu".

Pour une fois, même si aucun des camps de l'admet, les Yakuzas et la police travaillent ensemble ou tout du moins, mettent de coté leurs différents afin d'aider la population.

La plupart des hauts gradés parmis les Yakuzas s'accordent à dire la phrase suivante  : "Actuellement, il n'y a pas de Yakuza ni de Katagi (Citoyen ordinaire), ni d'étrangers. Nous sommes tous Japonais et nous devons nous aider l'un l'autre"

Vous pouvez aller lire l'article original (en anglais) sur The Daily Beast