Aujourd'hui est le premier jour de réunion des états de l'ONU signataires de la convention sur la diversité écologique.

La réunion durera 2 semaines et devrait proposer des solutions pour "sauver la planette"

Le sommet mondial de 2002 à Johannesburg s'était fixé d'ici 2010 un fort ralentissement de la perte de diversité écologique en combattant la surpêche, la pollution, la déforestation et diminuant les commissions de gaz à effet de serre.

Le bilan est catastrophique car les efforts fixés n'ont pas du tout étés atteints et "Le déclin global de la biodiversité s'accélère".

Près d'un quart des espèces de plantes sont menacées et les amphibiens sont l'espèce qui présente le plus de risques d'extinction tandis que les récifs coralliens se dégradent et disparaissent à vue d'oeil.

Durant les deux semaines de la Conférence mondiale sur la biodiversité de Nagoya, les quelque 8.000 délégués venus de 193 pays auront pour mission de fixer 20 objectifs stratégiques pour la décennie à venir.

Il est normal que des espèces disparaissent, c'est l'évolution naturelle et il en a toujours été ainsi, cependant, actuellement, la terre perd 100 à 1000 fois plus de ses espèces que dans son passé historique.

D'après l'entomologiste Edward Wilson, on se dirigerait vers la 6ème grande phase d'extinction, la plus grande depuis l'extinction des dinosaures il y a 65Milions d'années.

Les écologistes affirment que cet échec est du à un manque de volonté politique et un manque de moyens mis en œuvre.

La conférence a donc pour but de trouver des solutions et surtout de les mettre en place en urgence ainsi que de définir des portions de territoires à protéger en priorité. Dans la théorie, il s'agirait de protéger 25% des terres et 15% des mers mais ces chiffres seront évidement très difficiles à atteindre.