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Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/akihabar/www/inc/config.php:68) in /home/akihabar/www/inc/libs/clearbricks/common/lib.http.php on line 273 Akihabara - Actualités du Japon - Tag - TemoignagesToute l'actualité en direct du Japon.
Actualites Culturelles, Economiques et Politiques
Musiques Japonaises, Mangas, Animes, Cosplay, Jeux Videos.
Recettes de cuisine, Bons Plans, Politique, Environement et bien plus encore.2023-06-27T22:41:29+02:00Websekaiurn:md5:834a1614fa50b7a077b87eb61746107fDotclearJapon : Des témoignages de résidents de Tokyourn:md5:80ef4bbbc371e7fd5b6ba0b701f0d7fe2011-04-13T21:16:00+02:002011-04-13T21:16:02+02:00SaberActualites JaponFukushimaTemoignagesTokyo <p><img title="Temoignages du Japon, avr. 2011" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="http://akihabara.fr/index.php?post/2011/04/13/./public/Japon-Temoignages.jpg" />Aujourd'hui, pas d'<strong>Actualités du Japon</strong> à proprement parler étant donnée qu'il y a très peu de changement depuis hier.</p>
<p>Par contre, le site lemonde.fr a recueilli de nombreux témoignages d'habitants du <strong>Japon</strong> dont la plupart sont français..</p>
<p>En voici quelques-uns et si vous voulez la liste complète, il y aura un petit lien en bas de l'article.</p>
<ul><li><strong>"Je commence à souffrir du mal des tremblements de terre"</strong>, par Catherine A.</li>
</ul>
<p>Il y a toujours des mots à apprendre, dans sa propre langue comme
dans une langue étrangère. Comme on a le mal de mer ou le mal des
transports, je commence à souffrir de <em>jishin-yoi,</em> littéralement
le "mal des tremblements de terre". A <strong>Tokyo</strong>, nous restons très
privilégiés : les immeubles sont restés debout, les coupures de courant
ont été limitées, les commerces, à part pour l'eau minérale et les
yaourts, sont approvisionnés. La radioactivité, publiée d'heure en heure
sur le site du département, ne semble pas inquiétante pour le moment.
Mais depuis une semaine, les répliques s'enchaînent l'une après l'autre.</p>
<p>Si la télévision ou la radio sont allumées, une musiquette
discordante résonne. Il existe en effet un système de détection
automatique des ondes vibratoires précédant immédiatement le tremblement
de terre. Deux phrases de cinq notes ascendantes pour donner l'alerte.
Dix secondes après, la secousse arrive, le lustre du plafond se balance,
la maison grince. Très vite, la télé donne l'épicentre, la magnitude du
séisme et l'intensité des secousses dans les zones touchées. Depuis le
11 mars, nous avons droit à une nouvelle rubrique, car la région du
Tôhoku comporte cinq centrales nucléaires, un total de quinze tranches.
Le présentateur de la télé fait l'appel : <strong>Fukushima</strong> Dai-Ichi, <strong>Fukushima</strong> Dai-Ni, Onagawa, Higashidôri, Tôkai Dai-ni.
Ouf, pas de casse cette fois-ci. Mais je me surprends à guetter la
moindre oscillation du lustre au plafond ou le tremblement de l'eau dans
mon verre.</p>
<ul><li><strong>"Je dors encore avec mon passeport, un sifflet et mon téléphone", </strong>par Patrick L.</li>
</ul>
<p>Ma compagne est encore à Hong Kong.
Elle n'a pas cessé de m'exhorter à quitter mon emploi, à abandonner mes
affaires et à m'envoler loin d'ici. Je dors encore avec, dans les
poches, mon passeport, un sifflet pour alerter les chiens secouristes,
une liasse de billets de banque, mon téléphone et mon livret de banque.</p>
<p>Rien n'a changé à Tokyo, sauf l'obscurité des rues, le soir, qui nous
rappelle qu'il est inutile d'essayer d'ouvrir les yeux ; dorénavant, ce
qui nous inquiète est invisible, n'est-ce pas ? Les rayonnements
ionisants ! Il n'y a que les spécialistes qui les détectent. Les autres,
nous tous, n'avons qu'a gérer notre effroi. Moi, en dépit de la coutume
japonaise, j'ai décidé de dormir avec une paire de souliers près de mon
futon.</p>
<ul><li><strong>"Je me retrouve sans emploi"</strong>, par Olivier S.</li>
</ul>
<p>Je vis au Japon depuis maintenant six ans. Depuis mon arrivée ici je
n'ai toujours trouvé que des plaisirs à vivre ici. Maintenant il est
vrai que nous vivons des moments très difficiles. A l'heure actuelle,
mon premier problème, comme pas mal de Français, est le travail. Jusqu'à
maintenant j'étais guide touristique pour des groupes de Français.
Depuis la catastrophe tous les circuits que proposaient l'agence ont été
annulés, faute de clients. Je me retrouve donc maintenant sans emploi.
Je voudrais d'ailleurs dire merci à ceux qui, à la télé française, font
de la mauvaise publicité sur le Japon et à ceux aussi qui ne font plus
confiance à la nourriture proposée dans les restaurants japonais en
France : ils participent à la chute de l'économie japonaise.</p>
<ul><li><strong>"Tokyo s'est transformée en une ville de province un peu terne", </strong>par Mathieu G.</li>
</ul>
<p>(...) Tokyo s'est transformée en une ville de province un peu terne, sombre
par moment, où la joie de vivre, et l'insouciance que nous y cultivions a
disparu. Le nombre d'étrangers (résidents comme touristes) a fondu
comme neige au soleil. Des amis, notamment des couples franco-japonais,
sont partis. La population se retient de consommer ce qui relève du
superflu par solidarité avec les sinistrés qui ont tout perdu, tout en
sachant que ni le moral ni l'économie ne tiendront longtemps à ce
rythme. Est-ce indécent de se remettre à vivre comme avant ? Personne
n'a encore de vraie réponse à cette question. Nous vivons coincés entre
une certaine fatalité et cette envie violente de rebondir tous ensemble.</p>
<ul><li><strong>"Ma résistance au stress sismique a semble-t-il gagné quelques degrés", </strong> par Louis</li>
</ul>
<p>Les répliques succèdent aux répliques. Ce matin encore, dans le
train, arrêté quelques minutes, puis en réunion en début d'après-midi.
Le téléphone de mon collègue nous avait prévenus quelques secondes avant
l'arrivée des secousses. On est resté immobiles et silencieux un
moment, comme si on attendait les premières explosions en entendant les
moteurs des B29.</p>
<p>Mon collègue guette ma réaction, mais je continue mon exposé, sans
vraiment prêter attention aux secousses pourtant assez violentes. Ma
résistance au stress sismique a, semble-t-il, gagné quelques degrés. Là
est le danger... ne plus ressentir le danger par habitude ou par
lassitude justement.</p>
<ul><li><strong>"Les escalators tous fermés, les écrans géants éteints",</strong> par Jacques H. J.</li>
</ul>
Certes il y a eu trois grosses répliques en moins de 24 heures, mais
le quotidien ne fait sentir sa différence que dans les stations de métro
moins bien éclairées ou les escalators tous fermés pour économiser de
l'électricité.<br /><br />Lisez la suite de l'article sur <a href="http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/13/tokyo-s-est-transformee-en-une-ville-de-province-un-peu-terne_1506799_1492975.html#xtor=AL-32280184">lemonde.fr</a><br />http://akihabara.fr/index.php?post/2011/04/13/Japon-%3A-Des-t%C3%A9moignages-de-r%C3%A9sidents-de-Tokyo#comment-formhttp://akihabara.fr/index.php?feed/atom/comments/236